Aujourd’hui je vais vous parler de mon experience en 2020 où j’ai participé à une croisière en bateau de la traversée transatlantique de Barcelone à Recife au brésil
Croisière en bateau
En 2020, j’ai embarqué pour une croisière de dix jours qui allait devenir bien plus qu’un simple voyage.
Depuis le port animé de Barcelone, le navire a levé l’ancre, glissant lentement vers l’horizon, tandis que la ville s’effaçait derrière nous dans la lumière dorée du soir.
L’itinéraire avait un parfum d’aventure :
-
Gibraltar, avec son rocher majestueux veillant comme un gardien sur l’entrée de la Méditerranée.
-
Les îles Canaries, où le soleil semblait éternel et l’air portait l’odeur du sel et des fleurs tropicales.
-
Le Cap-Vert, perle isolée au milieu de l’Atlantique, vibrant au rythme de ses musiques et de ses marchés colorés.
-
Enfin, Recife, au Brésil, où l’océan venait se briser sur les plages dorées, accueillant le navire comme un vieil ami revenu de loin.
Dix jours sur l’eau, rythmés par le roulis du bateau, les couchers de soleil infinis et cette sensation grisante d’être entre deux mondes ni vraiment parti, ni encore arrivé.
Nomad cruise, c’est quoi?
Plusieurs centaines de digital nomades et d’aspirants en route vers ce mode de vie s’étaient donné rendez-vous comme une mini croisière
On sentait cette énergie particulière des gens qui ont décidé que leur bureau tiendrait désormais dans un sac à dos, que leur horizon serait défini par la prochaine destination plutôt que par quatre murs.
Parmi eux, le mélange était savamment équilibré :
- Des digital nomades aguerris, bronzés par le soleil de trois continents, qui jonglaient entre cafés branchés et visio-conférences
- Des futurs nomades, encore hésitants, venus chercher conseils, inspiration… et peut-être le déclic qui changerait leur vie.
À bord, c’était un véritable melting-pot humain.
Des gens venus de tous les horizons, d’au moins une trentaine de nationalités différentes.
Pourtant, l’Europe dominait légèrement la scène sans doute parce que le bateau avait quitté Barcelone, point de départ idéal pour les voyageurs du vieux continent.
Programme des journées
Chaque journée suivait un rythme bien rodé, mais toujours teinté de spontanéité.
Le matin, les plus courageux enfilaient leurs baskets pour une séance de sport face à l’océan, bercés par le bruit régulier des vagues.
Puis, les journées s’ouvraient sur des conférences inspirantes, où des experts partageaient leurs histoires, leurs stratégies, et parfois même leurs échecs.
Après 17h, place aux groupes de travail : des îlots d’énergie et d’idées, installés un peu partout sur le bateau sur le pont, dans les salons, ou même près de la piscine.
On y échangeait, on y créait, et parfois, on se laissait simplement inspirer par le cadre.
Le soir, tout se transformait.
Les dîners devenaient des prétextes parfaits pour tisser des liens et élargir son réseau, avant que la nuit ne nous entraîne vers le bar, le casino, ou les transats au bord de la piscine, sous un ciel constellé d’étoiles.
Mais certains jours, l’agenda changeait complètement.
On accostait. À Gibraltar, les rues étroites et l’ombre du rocher.
Aux Canaries, les marchés colorés et les paysages volcaniques.
Au Cap-Vert, l’accueil chaleureux et les musiques locales.
Et enfin Recife, avec ses plages dorées et ses couleurs brésiliennes éclatantes.
Les groupes de travails
Nous étions plusieurs centaines à bord, chacun avec sa spécialité, son savoir-faire, sa passion à partager.
Très vite, des affinités se créaient et les groupes se formaient naturellement.
Il y avait ceux qui parlaient motivation, partageant des histoires inspirantes et des techniques pour garder le cap dans les moments difficiles.
D’autres se regroupaient autour du business et du coaching, échangeant des stratégies, des conseils et parfois même en lançant des collaborations spontanées.
Certains préféraient plonger dans le développement personnel, explorant des méthodes pour mieux se connaître, mieux vivre et mieux travailler.
L’objectif commun ? Rencontrer des personnes qui nous ressemblent, mais qui peuvent aussi nous tirer vers le haut.
Pour ma part, j’ai animé un atelier de langue portugaise :
un moment vivant où, entre deux fous rires, on découvrait la musicalité de cette langue.
J’ai aussi participé à une dégustation de vins, où chaque verre racontait une histoire, évoquant des paysages et des terroirs lointains.
Et puis, il y avait cet atelier sur l’automatisation des tâches de travail, qui m’a ouvert des perspectives insoupçonnées.
Chaque échange, chaque atelier, chaque rencontre avait ce petit goût d’aventure intellectuelle… et humaine.
À bord, on ne se contentait pas de voyager sur l’océan, on voyageait aussi à travers les idées et les expériences de chacun.
Conclusion
Si je devais le refaire, je le referais avec plaisir.
Je le referais surtout pour l’échange d’expériences et pour rencontrer des gens.
Ces conversations au coucher du soleil, un verre à la main, avaient quelque chose de magique.
Et chaque visage croisé sur le pont semblait cacher une histoire digne d’être racontée.
Autres astuces :
Pour dénicher une croisière pas chère, la clé est la flexibilité.
Réservez en dernière minute, lorsque les compagnies cherchent à remplir les cabines restantes, ou bien très en avance pour profiter des tarifs “early bird”.
Comparez toujours sur plusieurs sites et pensez aux départs hors saison : les prix chutent dès que la haute saison se termine. Surveillez aussi les offres au départ de ports proches, évitant les vols coûteux.
Enfin, rejoignez les newsletters des compagnies pour recevoir directement les promotions. Avec un peu de patience et un œil attentif, on peut s’offrir la mer… sans couler son budget.
