Le touriste et l’environnement

L’impact du tourisme sur l’environnement naturel

 

Je vous parlais du tourisme responsable dans un autre article. Aujourd’hui, j’écris cet article pour vous mettre en garde par rapport au touriste (ou au tourisme) et à l’environnement.

Les commentaires de Mickaël sur mon dernier article profiter de la crise pour faire un voyage pas cher m’ont beaucoup fait réfléchir. C’est pourquoi j’écris cet article.

 

L’impact du tourisme sur l’environnement naturel

Je suis pour le tourisme responsable, le touriste club de vacances ou pour le tourisme de masse dans certaines circonstances. Par contre, je suis contre le touriste qui ne respecte pas l’environnement local et qui balance des déchets partout. Je suis aussi contre l’exploitation des gens liés à activité du tourisme.

Lorsque j’étais en Indonésie dans les iles trawangan, nous avions loué un bateau pour faire du masque et tuba, nous sommes arrivés dans un endroit où il y avait beaucoup de bouteilles en plastiques (à cause de la marée) qui flottées au-dessus de l’eau, nous nous sommes arrêtés à cet endroit car c’est un bon spot pour plonger, il a fallu que nous nagions dans l’autre sens pour éviter les bouteilles, ce spectacle m’a vraiment désolé!

Une autre histoire, mais à Bali, je suis arrivé à Bali hors saison (début avril). La saison commence fin avril à la fin des saisons des pluies. Je suis arrivé sur une des plages de l’île, et je pensais que c’était une plage poubelle. Les gens ne prennent pas soin de leur plage. A l’arrivée des touristes 3 semaines plus tard, ils ont tout  enlevé et la plage paraîssait assez bien.

En voici une photo, ça ne ressemble pas du tout aux photos que l’on voit sur les cartes postales!

 

IMG_1859

C’est une photo prise début avril, heureusement que lorsque je suis revenu 3 semaines plus tard, la plage était plus clean. Je n’ai par contre pas de photo. Cela monte vraiment le danger que peut à avoir le tourisme sur l’environnement.

 

Agir ou participer pour un tourisme responsable

Je vous invite à lire mon article sur un type de tourisme plus équitable, « l’écotourisme ». En faisant de l’écotourisme, vous serez proche des populations locales et vous saurez que votre argent va bénéficier aux locaux qu’aux grosses multinationales qui vous offrent un séjour tout inclus et qui emploie des locaux pour un salaire de misère et qui ne respectent pas les conditions minimales de travail ou offrent des mauvaises conditions de travail.

Je vous invite dès aujourd’hui à penser à la protection et la performance environnementale lorsque vous voyagez, à faire attention où vous jetez vos déchets, à respecter l’environnement local, à ne pas polluer plus qu’un local aurait pu faire. Pensez aux personnes qui viendront visiter le pays dans 20ans et qui voudront aussi voir ces magnifiques paysages et superbes plages comme vous auparavant.

Mon avis sur la question est partagé, car cela dépend du voyage que l’on veut faire.

 

Et vous, êtes-vous prêt à faire de l’écotourisme?

 

12 réactions sur “ Le touriste et l’environnement ”

  1. Voyage Perou Réponse

    C’est qu’il est aussi important que les gouvernements fassent leur part pour établir des « règles de conduite » à adopter en tourisme. Comme, les quotas, les amendes pour la pollution (et donc qui implique la présence de plus de policiers, etc). Il faut que le tourisme en soit devienne responsable, et je crois que ce ne sont que les gouvernements qui peuvent obliger les masses de touristes à respecter l’environnement. Car ce n’est pas la majorité des touristes qui le sont!

  2. povoy Réponse

    Sur cet aspect, là il y a pllusieurs volet.
    1 – la responsabilité et concentration
    Si les gens jete leur papier, les bouteilles à la mer ou autreque ce soit chez eux ou en vacances on s’en sort pas. Alors si en plus on concentre 1millde personne sur une ile bonjour les dégat.
    Mais pour résoudre ce probleme il faut déja que les gens soit responsable que ce soit. Du coup pas de rapport avec le voyages.

    2 – L’impact envirronemental
    On pourra dire ce que l’on veux mais à coup de billet d’avion, si l’on voyage beaucoup difficile de trouver une justification…
    Il reste d’autre moyen de transport.
    Mais partit 15j en asieen bateau à voile à partir de la france ca va pas être facile.

    3 – l’impact « moral »
    Et puis il y a tout le volet de l’influence moral, social que peut avoir sur le pays les touristes.
    Mais n’oublions pas que sur cette partie on peut voir le mal comme le pire.
    Exemple: si tout les touristes refuse le sac plastique, en expliquant pourquoi à une population, dont le developpement du pays, n’as pas encore amener ce genre de question.
    Je suis persuadé que le pays gagnera du temps.

  3. Mike @ Voyageurs du Net Réponse

    Bonjour,

    C’est gentil de citer Voyageurs du Net (pluriel, attention !) et de dire que mon commentaire t’a fait réfléchir. Mais je vais devoir t’inciter à réfléchir plus, car manifestement ta réflexion ne t’a pas amené très loin.

    « Je suis pour le tourisme responsable, le touriste club de vacances ou pour le tourisme de masse. Par contre, je suis contre le touriste qui ne respecte pas l’environnement local et qui balance des déchets partout. Je suis aussi contre l’exploitation des gens liés à activité du tourisme. »
    Si tu avais lu l’article que je t’avais envoyé sur Cancun (http://www.ragemag.fr/cancun-anatomie-d-une-capitale-liberale-du-tourisme-de-masse/) ou encore l’éditorial publié récemment sur VDN sur le tourisme de masse (http://www.voyageurs-du-net.com/le-tourisme-de-masse-une-maladie-fatale), écrit par un de nos élèves au Guatémala, tu comprendrais qu’il est impossible d’être à la fois POUR le club de vacances à la façon Club Merd ET POUR le voyage écologique (sans même parler du voyage responsable : quel intérêt de pratiquer un tourisme écolo si les employés sont des exploités : sauver la planète mais en se contrefichant des individus ???).

    Club de vacances & tourisme de masse = main d’oeuvre mal payée, interdiction de se syndiquer sous peine de renvoi ou inscription sur une liste noire, aucun contact avec les autres locaux, utilisation massive d’eau (au Maroc, l’industrie touristique utilise deux fois plus d’eau que l’agriculture, qui est le secteur économique le plus gourmand !) dans des pays où l’eau est parfois rare, pollution des sols, aucun apport à la micro-économie locale, etc.

    Lis donc un peu ce que je t’envoie, s’il te plaît : ça t’évitera de dire des bêtises aussi énormes que cette phrase. Il est IMPOSSIBLE d’être à la fois POUR le tourisme de masse et POUR un tourisme responsable : cela est contradictoire. C’est comme de dire qu’on est POUR la dictature et POUR la démocratie à la fois.

    Lis ceci par exemple : http://blog.voyages-eco-responsables.org/2011/02/cancun-paradis-des-touristes-enfer-pour-les-mexicains/

    Cordialement,

    Mikaël

    • Stefan Tour du monde Auteur ArticleRéponse

      écoute, je suis quelqu’un de très contradictoire. Je vois que tu as l’air de penser très binaire. oui/non, 0 et 1.

      Je peux ne pas aimer l’exploitation des locaux et tout de même aller en club de vacances (même si je préfère le voyage en sac à dos).

      J’avais bien lu le premier article que tu as cité et je ne suis pas la pour débattre de mes positions sur tel ou tel point mais tes commentaires sont pertinents et j’espère que ça va attirer les lecteurs qui vont lire cet article.

      • Mike @ Voyageurs du Net Réponse

        Je ne pense pas binaire : j’observe pragmatiquement. Le centre de vacances de type Club Med ou un centre touristique imparti au tourisme de masse est par essence incompatible et contradictoire avec la possibilité d’un tourisme respectueux d’autrui. Ce sont des faits. Ce sont des centres du capitalisme touristique qui, dans des pays où il n’est pas régulé par un Etat fort (ce qui peu ou prou serait une vision keynésienne de l’économie), donc par un code du travail strictement respecté, par des salaires minimum respectés, fait ce qu’il veut.
        Je comprends bien que tu aies tout intérêt à te dire pour le voyage écolo et pour le tourisme de masse à la fois : ça te permet de ne pas avoir de cas de conscience lorsque tel ou tel partenaire publicitaire te propose de la pub, puisque tes blogs sont faits pour générer de l’argent plutôt que pour relayer une vision du monde très construite… Mais je me contente de remarquer que ton point de vue n’est pas seulement contradictoire : il est incohérent.
        Et ce n’est pas être binaire que l’énoncer, d’autant que je suis, contrairement à toi, très factuel en te renvoyant à des articles mobilisant des données, des faits. Cela s’appelle le journalisme.
        Salutations.

        • Stefan Tour du monde Auteur ArticleRéponse

          Je refuse pas mal de partenaires publicitaires. Je ne pense pas que ma motivation me vient par l’argent mais par l’envie de voyager.

          Mon blog m’a permis de financer plusieurs voyages dont celui au Japon et beaucoup d’autres puisque j’ai fait 7 pays cet année.

          Je conçois que l’on n’a pas la même vision des choses, un éditorial différent.

          salutations

  4. kevin @vivre à Bangkok Réponse

    Cela me rappelle certaines plages en Thaïlande. Véritable déchetterie à ciel ouvert. Que dire aussi des après Full Moon Party… Heureusement il y le travail de millier de fourmis pour nettoyer l’après fiesta; Mais bon, c’est quand même dommage.

    Je pars en vacance, je fais la fête, je me bourre la gueule, je jette mes bouteilles vides, je rentre chez moi…what else!

    • Stefan Tour du monde Auteur ArticleRéponse

      C’est un peu ça les full moon party, j’en ai fait deux! C’est le chaos l’après FMP!

  5. Julia@maigrir sans régime Réponse

    Je pense que l’on peut voyager en respectant l’écologie quel que soit le voyage qu’on entreprend. Il s’agit en premier lieu de responsabilité individuelle, c’est une forme de respect que de faire en sorte d’avoir le moins d’impact sur notre environnement.

  6. Vincent @Costa Rica Réponse

    Pour cela, le Costa Rica à réaliser des parcs nationaux qui représentent 1/3 du territoire, ils sont protégé et l’entrée coute 10 $ la journée pour un touriste, 3 $ pour un Costaricien.

    Cela permet d’entretenir ces lieux, de payer des gardes forestiers qui protègent et luttent contre le braconnage et de veiller à la préservation des animaux.

    Cela permet également de préserver la nature et d’éviter les débordements de ce style au moins – après ici, nous avons une majorité de voyageurs responsables, qui viennent pour la nature et qui la respecte, donc c’est plus facile… 🙂

    Enfin, une chose qui n’est pas respectée et pourtant bien souligner, les touristes donnent à manger aux animaux, singes, pour qu’il approche et avoir une belle photo, cela est pourtant interdit ! Pas facile de tout faire respecter…

    Merci en tout cas, c’est toujours bon de faire une piqure de rappel, et important de laisser le lieu comme on le trouve…

    A bientôt,
    Vincent

  7. Asiaplus Voyages Vietnam Réponse

    Le tourisme responsable est ce que notre pays, le Vietnam, doit bien suivre.

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